Législatives 2007 : Dernières tendances
jeudi 31 mai 2007
67% des personnes interrogées se disent sûres de leur choix, 33% peuvent encore changer d'avis.
Les intentions de vote pour un candidat UMP, de 37% lors de la précédente vague IFOP (10-11 mai), atteignent 41% dans celle du 24-25 mai (+4%), si le premier tour des législatives avait lieu dimanche prochain (et non pas le 10 juin).
Ce qui, en projection de sièges, donne à l'UMP entre 410 et 450 élus (sur 555 députés de France métropolitaine). Ce parti en a actuellement 350, plus 9 apparentés.
Le Parti socialiste obtiendrait de 90 à 130 sièges (contre 149 PS ou apparentés sortants), avec des intentions de vote en baisse d'un demi-point, de 28 à 27,5%.
Le Mouvement Démocrate de François Bayrou, à 12% (-2) d'intentions de vote, aurait entre zéro et 6 députés.
Le FN (aucun député) est à 6% (-1) d'intentions de vote, mais ne figure pas dans le tableau de projection en sièges, pas plus que l'extrême gauche (2% d'intentions de vote, -1).
Les Verts, à 4% (=) obtiendraient de zéro à 2 députés (ils sont trois dans l'Assemblée sortante). Le PCF (21 élus actuellement) remporterait de 6 à 10 sièges, 3,5% d'électeurs ayant l'intention de voter pour un candidat communiste.
Le MPF de Philippe de Villiers resterait à son niveau actuel, avec deux députés (2% d'intentions de vote).
5% des personnes interrogées ne se prononcent pas.
Sondage réalisé par téléphone du 24 au 25 mai auprès de 931 personnes représentatives de la population française de 18 ans et plus, inscrites sur les listes électorales.
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AFP
Libellés : elections, france, législatives
Nouveau centre ?
Ce parti constituera le pôle centriste de la majorité présidentielle nouvelle. Nous nous situons ainsi dans une longue tradition politique : sous la Cinquième République, la majorité présidentielle s’est toujours appuyée sur plusieurs piliers. En faisant le choix de maintenir une force politique au centre, nous manifestons notre refus de tourner le dos à l’histoire du centre et de rester fidèle à la tradition de la famille centriste, libérale et démocrate-chrétienne. Nous nous situons au sein de la majorité présidentielle.
Nous y conservons et conserverons toute notre liberté et notre autonomie. Ce choix n’est pas un reniement, ni un ralliement à l’UMP. C’est le choix de la raison et de la responsabilité, compte tenu du contexte politique et surtout compte tenu de ce que sont nos convictions, nos fidélités et nos principes. Nous voulons être utiles au pays ...
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Le Nouveau centre
Charité ou manque d'ambition ?
lundi 28 mai 2007
"On va améliorer les choses. Je ne suis pas là pour dire que tout va bien. Je suis attentif à ce que disent les Français", a déclaré Xavier Bertrand au micro de RTL.
"Il y a aujourd'hui nécessité d'avoir une évaluation du dispositif sans tabou", a-t-il ajouté, interrogé sur "la pagaille" que provoque depuis trois ans cette journée de solidarité pour les personnes dépendantes, âgées et handicapées.
Mise en place après la canicule de l'été 2003 où près de 15.000 personnes, essentiellement des personnes âgées avaient trouvé la mort, cette journée fait débat dans l'opinion.
Les syndicats dénoncent des distorsions entre salariés, car il y a ceux qui bénéficient d'un week-end prolongé et ceux qui sont contraints de travailler. Selon un sondage d'OpinionWay pour le journal gratuit Métro, 59% des actifs chômeront cette année contre 41% qui travailleront.
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Libellés : dépendance, france, politique
Constitution or not constitution ?
mercredi 16 mai 2007
un pur bonheur, pour qui a lu avec attention le programme proposé aux français.
Que voit-on ?
De fait un abandon de ce qui est la clé de voûte de la Vme République. La non implication du chef de l'état, dans la conduite des affaires du pays au jour le jour
Le président élu, choisit ses ministres, qui seront donc nommés sur proposition du Président, et probablement accepté par un Premier Ministre, qui passe du rôle constitutionnel de fusible, a celui plus confortable de chef de classe.
Danger me direz-vous ? Car, en cas de rébellion parlementaire le Président est en première ligne !!!
Que nenni, pour 2 raisons
En premier lieu, tous les élus sous le label majorité présidentielle, auront signé un pacte liant. Ne jamais voter la censure, voter tous les budgets de la législature et plus si affinités
En second lieu, le parti de l'ex président élu est décapité est confié à une collégialité, pour le lecteur un peu versé en histoire, je renvois à ces montages connus de la Rome Antique, ou de notre bon Napoléon pour éviter d'autres comparaisons moins glorieuses.
Un mot enfin, sur la consultation amicale et préalable avec les partenaires sociaux car cela participe de la même logique. Que dire du cheminot cégétiste et de son pendant l'éducateur de la CFDT dont les commentaires confiants laissaient rêveur à la sortie de l'entrevue.
Les deux savent pertinemment qu'ils vont retrouver la méthode FILLON celle-là même qui avait consacré la fin de l'unité syndicale. C'était en Mai 2003. Depuis cette époque, le syndicalisme français s'enlise dans un antagonisme stériel. Il va falloir revoir le label "partenaires sociaux" de toute urgence.
Face à l'appareil qui s'installe et qui met les verrous adéquats pour que les parlementaires laissent leurs convictions aux vestaires, il serait prudent d'avoir des partenaires sociaux libres crédibles et vraiment représentatifs. C'est un des aspects premiers d'une démocartie innovante à construire.
Richard HASSELMANN
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Jean-Michel Baylet contesté au PRG
Six députés sortants PRG sur neuf se sont opposés mercredi à l'initiative annoncée la veille par le président du Parti radical de gauche Jean-Michel Baylet, d'un rapprochement avec le Parti radical associé à l'UMP, et réitéré l'"engagement à gauche" du parti.
"Nous désapprouvons les déclarations" de Jean-Michel Baylet qui "n'engagent en aucune façon le Parti radical de gauche", affirment les six parlementaires dans un comuniqué.
Source AFP
Libellés : 2007, législatives, politique, prg, radicaux
Distribution du Livret A
lundi 14 mai 2007
Bruxelles a demandé jeudi à Paris d'étendre à toutes les banques la distribution du Livret A et du Livret Bleu, deux placements-vedette des Français actuellement réservés à trois établissements: Banque Postale et Caisse d'Epargne pour le premier, Crédit Mutuel pour le second.
La France a fait valoir à plusieurs reprises que l'ouverture de la commercialisation de ces livrets pourrait avoir un impact significatif sur le financement du logement social.
Les sommes affectées aux Livrets A, dont les encours atteignaient fin mars 115,9 milliards d'euros, sont gérées par la Caisse des Dépôts, qui alloue des prêts à des taux avantageux pour financer la construction de logements sociaux.
PARIS (AFP) - 10 mai 2007
Lire aussi
Le Monde
La Commission européenne demande à la France d'autoriser toutes les banques à distribuer les livrets A et bleu
YAHOO Actualités
Libellés : économie, épargne, france, logement social
Economie sociale et solidaire
vendredi 11 mai 2007
Plusieurs de nos rédacteurs ont fait référence à l'économie sociale de marché qui loin des politiques d'assistanat refuse toute vision misérabiliste de l’action sociale.
L 'un des acteurs les plus dynamique de l'économie sociale et solidaire le Groupe SOS organise dans plusieurs régions des journées portes ouvertes.
"Le Groupe SOS lutte depuis plus de 20 ans contre toutes les formes d’exclusion. Les problématiques sociales, facteurs de précarité, étant extrêmement complexes et souvent liées, il fait le choix d’une action pluridisciplinaire combinant à la fois l’approche sociale, l’approche sanitaire, mais aussi l’insertion et, l’éducation ..."
Extrait de leur communiqué de presse.
"Les journées portes ouvertes sont l’occasion de découvrir et de comprendre le fonctionnement concret et la pertinence de ce mode d’organisation atypique.
Au programme : des visites de structures sanitaires, d’hébergement ou encore d’insertion, pour illustrer le travail au quotidien des équipes sur le terrain ; mais aussi des débats, des animations et diverses expositions.
Les évènements se dérouleront sur l’ensemble du territoire : PACA, Ile-de-France, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Aquitaine, Picardie, Centre, Lorraine, Bretagne, Nord-Pas-de-Calais, Guyane ..."
Libellés : economie, emploi, entreprendre, social, solidaire
Lancement du "mouvement démocrate"
jeudi 10 mai 2007
"François Bayrou a soumis aux membres de son parti réunis en Conseil national la création d'un Mouvement démocrate, entité qui chapeauterait plusieurs courants politiques, dont l'UDF.
"L'UDF appelle à la constitution d'une force politique nouvelle, le Mouvement démocrate, et présentera ses candidats à l'élection législative avec cette étiquette", a-t-il déclaré devant un millier de personnes réunies à La Mutualité, à Paris.
Le vote devait intervenir dans l'après-midi ..."
L'article entier en cliquant sur le lien : Création du Mouvement démocrate
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Le Webmaster
2 + 2= 5
mercredi 9 mai 2007
Cet excellent technicien, en réponse à un auditeur, a fait un cours rapide sur la distinction entre déficit budgétaire et déficit de trésorerie.
Il a explique que le déficit publié au 31 Mars, pour important qu’il soit était un déficit de trésorerie, ponctuel, à ne pas confondre avec le déficit budgétaire qui lui sera tenu.
Exact, sauf que cette trésorerie, nous allons la chercher sur des fonds étrangers, car il est finit le bon temps ou les Bons du trésor de l’épargnant hexagonal étaient disponibles.
En quelque sorte les Français prêtaient aux Français, maintenant la France ne s’appartient plus.
Cela m’amène à commencer quelques petites investigations et constat qui semblent avoir échappés à beaucoup
La maîtrise de la dette publique, moloch qui plombe notre budget est une ardente obligation. Le rapport PEBEREAU était à cet égard sans ambiguïté. Avec Energies Démocrate, nous avions mené en fin 2006, une action de sensibilisation sur ce thème.
Alors que voit-on, un bouclier fiscal élargit au seuil de 50% des revenus, une exonération de certains droits de succession, et également une défiscalisation des intérêts d’emprunts pour la résidence principale. Il faut espérer que ces cadeaux fiscaux seront cantonnés aux catégories les plus modestes (c’est l’inverse pour le bouclier), car autrement ce serait une récompense électorale pour amis très chers.
Il reste a trouver des recettes alternatives à celles dont on se prive ainsi. On vous dira que l’on libère ainsi du pouvoir d’achat, moteur d’une croissance réactive. Très sincèrement, qui peut croire aujourd’hui que notre croissance va exploser le petit seuil de 2%.
Admettons néanmoins cette hypothèse, en comprenant que cela va nous laisser, en fait, in fine environ 6 Mds€ de disponible. La dette ne sera toujours pas réduite, et avec l’évolution du loyer de l’argent que nous allons chercher a l’étranger, ce petit pécule risque fort d’être lui même rongé.
Autant de raisons qui nous conduisent, à mettre en place la veille dont nous parlions, car certains engagements ont conduit au vote que l’on sait, il serait dommage qu’ils ne soient pas tenus.
La France perdrait encore du temps et certains, qui prêtent la main à cette aventure perdraient leur âme et les miettes du crédit de bonne foi qui leur reste à nos yeux !
Richard HASSELMANN
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Hugh
Libellés : croissance, dette, france, impôts
Des contre-pouvoirs responsables et honnêtes
lundi 7 mai 2007
Je tiens à saluer l'intelligence et l'ouverture de son discours d'hier soir.
Je voudrais encourager Christian Blanc et lui souhaiter bonne réussite dans les rôles et missions qu'il aura sans doute à exercer à ses côtés.
J'ai aussi voulu montrer que, pour qu'une démocratie saine fonctionne, y compris à l'échelle de mon propre mouvement, des contre-pouvoirs sont nécessaires. Mais des contre-pouvoirs responsables et honnêtes, sachant notamment mesurer avec recul et discernement les forces et faiblesses des uns et des autres.
Ainsi, je me réjouis de savoir que, avec Nicolas Sarkozy, la dette publique et les dépenses publiques de fonctionnement de notre pays se réduiront certainement. En revanche, beaucoup de travail reste à accomplir pour réaliser des réformes liées à la démocratie, aux institutions, au renforcement des régions et des territoires, sans oublier les thèmes de l'éducation, du logement, des retraites, de l'environnement, de l'Europe.
Je continuerai donc à défendre un certain nombre de réformes et de propositions dans ces domaines au sein d'un vaste mouvement moderne de contre-pouvoir, ce grand élan démocrate qui se cherche et qui est à construire. J'essaierai aussi de donner à mon engagement politique un sens plus large, plus ouvert au monde et aux grands enjeux de la planète.
Lionel Lacassagne
Vu et Pris bonne Note !
dimanche 6 mai 2007
Nous prenons acte. Nous redisons ici, qu’en parfaits démocrates, nous n ‘entendons pas et ne souhaitons pas que la rue, et ses habituels trublions gesticulent, pour générer une paralysie pénalisante ; Nous poursuivons donc notre démarche, en instaurant une veille attentive de la suite, et en listant ce que nous sommes en droit d’attendre en regard des engagements pris.
*15 ministres, qu’ii ne faudra pas doubler par autant de Secrétaires d’Etat pour récompenser.
*Revalorisation des retraites modestes, relecture des pensions de réversions et alignement des régimes spéciaux
*Suppression de la carte scolaire et exonération fiscale du travail étudiant;
*Mise en place d’un contrat de travail unique assorti d’une vraie sécurité sociale professionnelle
*Non remplacement d’un fonctionnaire sur 2 partants en retraite
*Crédit d’impôt a la recherche porté à 100%
*Suspension des seuils sociaux pendant 2 ans
*Déduction des intérêts d’emprunts immobiliers du revenu soumis à l’impôt
*Alignement des rémunérations des médecins généralistes sur celles des spécialistes
*Remise au premier plan du rôle de l’assemblée nationale, dotée de vrais moyens de contrôle et de sanction
Voilà pour une première livraison, qui porte sur des points, dont nous pensons qu’ils ont été de nature à conduire au vote de certains.
Nous restons en attente d’une loi organique portant réforme du cumul des mandats, et instauration d’un statut de l’élu.
Comme nous souhaitons une relecture sans faiblesse de l’avenir de l’Europe.
Enfin, il appartiendra à chacun d’apprécier les nominations à intervenir.
Nous souhaitons des « reporting » d’exécution semestriels, et une redéfinition des critères de représentativité syndicale.
Nous publierons ici un bilan d’exécution, car le vrai démocrate commence par un « Crédit de bonne foi »
R.Hasselmann
Libellés : 2007, présidentielle
Communiqué relatif à la communication au public des résultats du second tour
vendredi 4 mai 2007
Des éventuels sondages réalisés à la sortie des urnes auprès des électeurs ayant voté le samedi 5 mai et le dimanche 6 mai ;
Ainsi que des résultats des opérations ayant pour objet de donner une connaissance immédiate des résultats du second tour.
Ces dispositions interdisent également qu’il soit publiquement fait état, par quelque moyen que ce soit, de simples tendances qui seraient issues de ces différentes opérations.
Leur respect scrupuleux s’impose naturellement à toutes les chaînes de télévision ou de radio mais aussi, notamment, à toute personne qui aurait recours à un procédé de communication au public par voie électronique. Il se justifie par l’absolue nécessité de préserver de toute interférence extérieure le droit de chaque citoyen à la libre expression de son suffrage. Il convient, en particulier, de conjurer le risque de voir certains électeurs renoncer à voter parce que le résultat serait prématurément présenté comme acquis ou de voir leur vote influencé par des informations diffusées illégalement et dont l’ensemble du corps électoral n’aurait pu disposer.
La méconnaissance de ces prescriptions constitue une infraction pénale qui est susceptible, en vertu de l'article 12 de la loi du 19 juillet 1977 et de l'article L. 90-1 du code électoral, d'être punie d'une amende de 75 000 euros par infraction constatée. Tout fait répréhensible sera immédiatement porté à la connaissance du procureur de la République.
Chacun mesure l’importance de l’élection présidentielle dans la vie de notre pays. Le respect par chaque citoyen de la loi doit contribuer à ce que ce processus démocratique puisse se dérouler normalement jusqu’à son terme.
Bien qu'indépendant des partis politiques Providentielle 2007 se conformera à ces obligations.
A compter de la parution de ce message, la modération des commentaires a été activée. Les commentaires seront donc publiés après avoir été approuvé par les auteurs mais, conformément à la demande de la commission, aucun commentaire ne sera publié à compter du vendredi 4 à 23h59, et ce, jusqu'au 6 mai à 20 heures..
Sources
CNCCEP
Pour qui voter au second tour ?
1/ des réformes économiques visant à relancer par nous-mêmes une croissance forte et durable dans le contexte actuel de l'économie de la connaissance ;
2/ des réformes démocratiques visant à retrouver une relation de confiance entre les citoyens et les représentants politiques qu'ils élisent, à travers le renouvellement de la classe politique et un fonctionnement assaini de nos institutions ;
3/ des réformes administratives visant à nous libérer du poids de nos administrations et du poids de la dette publique. Lequel des deux candidats sera le plus apte à mener ces réformes ?
Sa volonté très forte d'aboutir et son charisme constituent pour Nicolas Sarkozy de grands atouts. Toutefois, il semble lui manquer la capacité à rassembler, et surtout à nouer avec les Français une relation de confiance et d'authenticité.
En effet, que ce sentiment soit justifié ou non, beaucoup de Français voient en lui le « pur produit » d'un « système » dont ils ne veulent plus, et il existe à son égard un phénomène de doute et de suspicion, voire de rejet. Or, comment emmener les Français sur des réformes difficiles, si ambitieuses et nécessaires soient-elles, dans un climat de méfiance ?
Par ailleurs, bien qu'il affirme vouloir mettre en place une « démocratie irréprochable », tant que des personnes de son parti politique continueront à rechercher l'exercice du pouvoir après en avoir été momentanément écartées par la Justice, je pense que se pose dans ce domaine un grand problème d'exemplarité et de crédibilité.
Les réformes proposées par Ségolène Royal devraient, au contraire, être mises en oeuvre assez naturellement, sans opposition particulière et même avec enthousiasme : non seulement parce que l'ensemble des citoyens, toutes tendances confondues, sont largement demandeurs des réformes démocratiques qu'elle propose, mais aussi et surtout parce que son approche consiste à consulter et associer le plus possible les citoyens aux choix politiques à prendre sur un certain nombre de sujets majeurs (les retraites, l'environnement,...).
Enfin, elle a pris des positions très claires en faveur de l'autonomie des universités et du développement des clusters. Je suis aujourd'hui convaincu qu'elle a la volonté de mener les réformes économiques et budgétaires qui nous semblent nécessaires, et que, grâce à un paysage politique désormais recomposé (émergence d'une force de centre, implosion du PS), elle en aura les moyens...!
Enfin, outre l'analyse des projets et des méthodes, je pense que le choix d'un futur(e) Président(e) de la République se fait aussi sur des valeurs. Ceci est très personnel : chacun, par son histoire, son parcours, sa religion, sa vision du monde, a son propre référentiel de valeurs. Pour ma part, je ne peux en faire abstraction.
Or, les déclarations récentes de Nicolas Sarkozy, avec la volonté, affichée d'ailleurs, de conquérir les électeurs d'extrême droite, m'ont profondément choqué. Je fais partie de ceux qui pensent que la fin ne justifie pas les moyens... Nul ne peut, à mon sens, détenir la Vérité absolue. Parce que nous ne sommes que des hommes et des femmes, chacun d'entre nous peut, qui que nous soyons, se tromper.
J'ai le sentiment qu'avec Ségolène Royal, la révolution démocratique citoyenne est en marche, et je souhaite y participer. Je peux bien sûr me tromper. Face à ces doutes et incertitudes que nous avons tous, je décide de faire peser mon choix sur mes valeurs.
Je décide de voter pour Ségolène Royal au second tour.
Lionel Lacassagne, Responsable Energies Démocrates Grenoble
Libellés : 2007, démocratie, france, présidentielle, royal, sarrkozy
Mandat quand tu nous tiens
jeudi 3 mai 2007
Après une assez remarquable campagne pendant laquelle, le candidat de l'UDF a mis en avant des aspirations de changement importants pour l'avenir de la démocratie française, cette prise de position de l'un de ses plus proches n'est pas très glorieuse.
On ne peut reprocher à personne de voter pour l'humble et dévoué Sarkozy. Chacun, nous l'avons assez écrit ici est libre de ses choix. Mais le faire savoir par voie de presse, vous avouerez que cela fleure bon ... "l'odeur de soupe"
On comprend bien la manoeuvre : Il s'agit pour chacun des sus-dits d'assurer, dans toutes les circonstances, leur propre réélection.
François Bayrou peut, sans risque, se donner l'image de l'ouverture ("je parle avec ROYAL") et de neutralité ("je ne prends pas parti"). Pendant que ses plus proches lieutenants (dont on n'imagine pas qu'ils aient pu prendre une telle décision sans son accord) "assurent", en volant au secours de la victoire présumée.
Que se passerait-il en effet pour les esprits indépendants (il en existe encore) si, Sarkozy élu, la machine UMP se mettait en tête de faire barrage à tous ceux qui ne l'auraient pas soutenu ?
Dans l'hypothèse Royal, le risque est évidemment moindre !... Vous avez dit manoeuvre ?
Voici en tout cas un nouvel exemple de la perversité de ce système où l'intérêt électoral prime sur l'intérêt général et lamine le courage. Avec la limitation du nombre des mandats (successifs ou simultanés), une bonne partie des intéressés (dans tous les sens du terme) n'auraient pas eu à se poser la question : ils auraient dû céder la place.
Jacques Bellier
Libellés : 2007, bayrou, politique, présidentielle, udf
Débat du second tour
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LCI : le site officiel
Libellés : 2007, débat, elections, présidentielle
"Le moindre mal"
mercredi 2 mai 2007
Ce 6 mai au soir, quel que soit le résultat, la France sera en situation d'opposition ou d'enlisement.
Pour notre part, affranchis de tout esprit partisan, et libres de tout calcul électoraliste vivrier, nous ferons le choix du moindre mal !
Les trahisons d'ou qu'elles viennent, les ralliements guidés par des survies politiques individuelles, ou les soutiens contre toute morale à des élus discrédités, prouvent, si il en était besoin, que l'immédiat commande de refonder notre démocratie.
Nos fondamentaux sont d'une cruelle actualité.
La fin du cumul des mandats, de nature à faire émerger des citoyens avec de vraies convictions, sera "La mère des réformes" préalable indispensable pour réformer l'Etat, avec ambition et lucidité. Cela pour dégager les moyens financiers d'une relance économique et sociale harmonieuse, sans alourdir la dette et même la réduire.
C'est cette vision et elle seule qui doit guider notre vote, ou notre réserve le 6 mai prochain.
Richard HASSELMANN et Jean-Louis VIRAT
Libellés : 2007, elections, présidentielle, statut de l'élu