Vouloir et pouvoir ... d'achat !
jeudi 25 octobre 2007
Mardi 23 octobre s’est tenu la conférence sur l’emploi et le pouvoir d’achat . Sauf pour les rentiers et ceux des retraités qui jouissent d’une retraite acceptable, le POUVOIR D’ACHAT est effectivement lié à l’emploi et au salaire perçu. Or, à bien lire les rapports et notes produites, on constate que l’exacte mesure du pouvoir d’achat fait débat.
Au même titre que la mesure du taux de chômage, qui a laissé sur le carreau le DG de l’INSEE, la jauge PIB ou le taux d’endettement, l’indicateur « pouvoir d’achat » ne paraît plus adapté.
Le CAE (Conseil d’analyses Economiques) préconise de compléter et d’élargir l’actuel indice des prix à la consommation. Nous estimons cela louable si la démarche consiste à actualiser les ingrédients de l’indice. En ce sens l’intégration des dépenses de logement relève du parfait bon sens. Nous sommes par contre beaucoup plus prudents dés l’instant ou des données subjectives entrent en lice.
Ce sera en particulier le cas si l’on donne suite à la piste « INDICE DU COUT DE LA VIE »
Il s’agit ici de mesurer le VOULOIR d’ACHAT, et le POUVOIR d’ACHAT pour normer la frustration. Cette orientation qui est un nouvel avatar de la tendance anglo-saxonne d’instiller des normes empreintes d’immatériel et de subjectif dans toutes les formes de bilans (comptables ou sociétaux), va générer des polémiques sans fin.
Proviidentielle croit qu’il faut sensibiliser effectivement le plus grand nombre aux coûts directs et indirects de notre cadre de vie. L’indice des prix a la consommation doit dés lors être le plus exhaustif et le plus moderne possible. Il peut être conforté par de simples indicateurs de tendances des dépenses obligées (charges fixes locatives, automobiles etc...).
Mais nous mettons en garde contre ce talent bien français qui consiste à copier une démarche importée de l’étranger, puis à la complexifier pour y laisser sa marque.
Paul VALERY a écrit : « Ce qui est simpliste est toujours faux, mais ce qui est complexe est inutilisable »
A méditer, en ce domaine comme dans beaucoup d’autres.
Richard HASSELMANN
Sources, crédits et copyright
Le Point
Au même titre que la mesure du taux de chômage, qui a laissé sur le carreau le DG de l’INSEE, la jauge PIB ou le taux d’endettement, l’indicateur « pouvoir d’achat » ne paraît plus adapté.
Le CAE (Conseil d’analyses Economiques) préconise de compléter et d’élargir l’actuel indice des prix à la consommation. Nous estimons cela louable si la démarche consiste à actualiser les ingrédients de l’indice. En ce sens l’intégration des dépenses de logement relève du parfait bon sens. Nous sommes par contre beaucoup plus prudents dés l’instant ou des données subjectives entrent en lice.
Ce sera en particulier le cas si l’on donne suite à la piste « INDICE DU COUT DE LA VIE »
Il s’agit ici de mesurer le VOULOIR d’ACHAT, et le POUVOIR d’ACHAT pour normer la frustration. Cette orientation qui est un nouvel avatar de la tendance anglo-saxonne d’instiller des normes empreintes d’immatériel et de subjectif dans toutes les formes de bilans (comptables ou sociétaux), va générer des polémiques sans fin.
Proviidentielle croit qu’il faut sensibiliser effectivement le plus grand nombre aux coûts directs et indirects de notre cadre de vie. L’indice des prix a la consommation doit dés lors être le plus exhaustif et le plus moderne possible. Il peut être conforté par de simples indicateurs de tendances des dépenses obligées (charges fixes locatives, automobiles etc...).
Mais nous mettons en garde contre ce talent bien français qui consiste à copier une démarche importée de l’étranger, puis à la complexifier pour y laisser sa marque.
Paul VALERY a écrit : « Ce qui est simpliste est toujours faux, mais ce qui est complexe est inutilisable »
A méditer, en ce domaine comme dans beaucoup d’autres.
Richard HASSELMANN
Sources, crédits et copyright
Le Point
2 Comments:
commented by Anonyme, 27 octobre 2007 à 12:41
Le pouvoir d'achat c'est les moyens dont disposent les jeunes pour simplement pouvoir vivre.
Un loyer, des charges fixes, une pincée de taxe d'habitation, peut être une petite voiture ou...un vélo.
Faites l'addition et vous comprendrez.
Un loyer, des charges fixes, une pincée de taxe d'habitation, peut être une petite voiture ou...un vélo.
Faites l'addition et vous comprendrez.
commented by 28 octobre 2007 à 18:22
,
En effet votre volonté de mesurer les coûts directs et indirects des éléments de vie, va dans le sens de certaines orientations.
A vous lire, Merci.