<body><script type="text/javascript"> function setAttributeOnload(object, attribute, val) { if(window.addEventListener) { window.addEventListener('load', function(){ object[attribute] = val; }, false); } else { window.attachEvent('onload', function(){ object[attribute] = val; }); } } </script> <div id="navbar-iframe-container"></div> <script type="text/javascript" src="https://apis.google.com/js/platform.js"></script> <script type="text/javascript"> gapi.load("gapi.iframes:gapi.iframes.style.bubble", function() { if (gapi.iframes && gapi.iframes.getContext) { gapi.iframes.getContext().openChild({ url: 'https://www.blogger.com/navbar.g?targetBlogID\x3d6771540118839230034\x26blogName\x3dProvidentielle+2007\x26publishMode\x3dPUBLISH_MODE_BLOGSPOT\x26navbarType\x3dSILVER\x26layoutType\x3dCLASSIC\x26searchRoot\x3dhttps://providentielle.blogspot.com/search\x26blogLocale\x3dfr_FR\x26v\x3d2\x26homepageUrl\x3dhttp://providentielle.blogspot.com/\x26vt\x3d8562353912574277132', where: document.getElementById("navbar-iframe-container"), id: "navbar-iframe" }); } }); </script>

Providentielle 2007

Afin que les citoyens deviennent acteurs de leur destin

Santé et pharmacie

jeudi 15 novembre 2007

Au rang des questions posées pour la maîtrise des dépenses de santé figurent le coût des médicaments et le poids influent des grands laboratoires mondiaux. Nous pensons que si l’industrie pharmaceutique mérite d’être protégée, elle doit également pouvoir être, à certains égards, contrôlée.

Avec le temps, et l’exigence toujours plus grande de sécurité dans un environnement judiciarisé, la mise sur le marché d’une molécule efficace est de plus en plus coûteuse. Pourtant il n’est ni très difficile, ni très long de créer de nouveaux composés chimiques de synthèse grâce a la bonne connaissance de l’intimité de l’assemblage des éléments de la chimie organique, carbone, hydrogène oxygène ou azote entre autres. Par contre la recherche de l'activité et de l'absence de toxicité ainsi que les essais cliniques demandent beaucoup de temps et d'argent.

En fait, dans ce domaine on assiste à une sorte de fuite en avant. Les découvertes sont protégées par des brevets dont la durée de vie donc l’exclusivité commerciale est de l’ordre d’une quinzaine d’année. D'où la tentation de les renouveler périodiquement après modification mineure de leur formule chimique sans influence sur leur activité curative ou préventive. Ces brevets portent sur la nouveauté de la composition ou de l’utilisation d’un principe actif donné.

Pour continuer dans cette voie il convient de s’interroger sur les moteurs «premiers» qui guident les services de recherche. La rentabilité du produit ne doit pas prendre le pas sur les besoins de centaines de millions d’individus, au motif que la concurrence et la contrefaçon font rage. Autrement dit, il n'est pas souhaitable de laisser les dirigeants des laboratoires décider seuls de l'orientation de leurs travaux vers telle ou telle maladie.

Un cas exemplaire : la vaccination et le traitement de la malaria ou paludisme ne génèrent presque plus de recherches, alors que cette pandémie s’étend vers les zones tempérées et fait des millions de morts chaque année.

Les grands laboratoires fixent généralement leurs tarifs en fonction des facultés contributives de chaque pays, mais ils craignent de voir revenir leurs spécialités brevetées des régions où les prix plus sont plus bas vers celles où ils sont plus élevés, d'où leurs réticences à faire des concessions tarifaires pour le traitement du SIDA en Afrique par exemple.

Pourtant, il leur serait facile d'identifier leurs matières premières "en vrac" ou conditionnées à l'aide de colorants inoffensifs codifiant en fonction de la région de diffusion. Cette traçabilité permettrait le repérage des éventuels recyclages et détournements de zones. Ainsi la fin du désordre provoqué par contrefaçons, génériques et copies frauduleuses interposées leur retirerait toute justification pour imposer à la terre entière des prix de vente exagérément élevés.

Par ailleurs, une partie importante des sommes investies en colloques, congrès et visiteurs médicaux chargés de convaincre le médecin de prescrire en leur faveur devrait trouver un emploi plus efficace et mieux justifié.


Jacques BRILLOT

Libellés : , ,

posted by Providentielle 2007, 17:32

7 Comments:

PROVIDENTIELLE recéle de vrais experts.Votre point de vue est assez interéssant, j'espére que les autorités sanitaires, et la haute autorité de santé lisent votre "BLOG".
commented by Anonymous Anonyme, 15 novembre 2007 à 18:31  
Bonjour

Merci de vos encouragements. Jacques aura de son côté plaisir à découvrir votre commentaire.
commented by Anonymous Anonyme, 15 novembre 2007 à 20:53  
Vous semblez ne pas savoir, qu'une grande partie de l'Assemblée nationale, et une belle par des manadts locaux sont aux mains de notables,...les médecins!
commented by Anonymous Anonyme, 18 novembre 2007 à 16:48  
Ah !parce que vous pensez que les médecins sont encore des notables ?
commented by Anonymous Anonyme, 19 novembre 2007 à 01:18  
« Les français restent les plus gros consommateurs de médicaments en Europe, parce qu’ils utilisent les produits les plus récents et les plus chers » (cf. Le Monde du 6/11)

La liberté de prescription est un des piliers de la médecine libérale en France, ils ne subissent donc aucune contrainte sur leur choix thérapeutiques. Dès lors le coût moyen par habitant s’élève à 130 € en France, contre 97 au Royaume Uni et 79 en Allemagne

Noel RENAUDIN Président du Comité Economique des Produits de la Santé, organisme rattaché au ministère de la santé faisait remarquer que le système français permet à tous d’accéder à un médicament quel qu’en soit le prix, Ce n’est pas une mauvaise chose, dommage seulement que nous n’ayons pas trouvé encore une mécanique de régulation.

A.SEACH
commented by Anonymous Anonyme, 19 novembre 2007 à 14:29  
Comme vous avez raison, mais doit-on systématiquement jeter la pierre aux médecins ?
Quelle information ont-ils ? Où aller la chercher, alors qu’une statistiquement 1/3 des médecins re9oivent plus de 7 visiteurs médicaux par semaine et que seulement 3 à 5 % n’en reçoivent aucun (statistique de l’I.G.A.S.)

Au fait, saviez-vous qu’il y a en France 23 000 visiteurs médicaux qui représentent 22 % des effectifs de l’industrie pharmaceutique. Laquelle industrie dépense en moyenne 25 000 € par an et par médecin. Cet argent pourrait être mieux employé, ne croyez-vous pas ?
commented by Anonymous Anonyme, 19 novembre 2007 à 14:43  
Puisque nous en sommes aux idées, pourquoi dans un but d’économie, la prescription ne pourrait-elle avoir lieu en D.C.I. (Dénomination Commune Internationale) Avec un simple logiciel, le médecin pourrait ainsi voir apparaître le médicament le moins onéreux, mais tout-à-fait adapté, avant que le générique ne fasse son apparition ?
Mieux, en étant relié directement au pharmacien, ce dernier serait plus à même d’apporter le conseil nécessaire et cela irait beaucoup plus vite que l’Arlésienne du Dossier Médical Personnalisé.
CHLOE
commented by Anonymous Anonyme, 19 novembre 2007 à 16:45  

Add a comment