Faites-vous plaisir, engagez-vous !
mercredi 13 juin 2007
A en croire certains de nos hommes politiques, l’engagement serait avant tout un sacrifice, une ascèse…
N’est-ce pas un peu réducteur ?
Pourquoi ne jamais associer l’engagement à la notion de plaisir ? Car il y a aussi et même surtout du plaisir dans l’engagement !
Pas d’angélisme ! L’engagement est rarement purement altruiste. Il correspond chez un individu à un besoin de reconnaissance ou de cohérence (et parfois de pouvoir notamment en politique)… Et procure donc du plaisir.
L’engagement peut se définir comme la volonté pour un citoyen de mettre un talent, des compétences, une notoriété, un art, du temps… au service d’une cause. J’aurais tendance à penser que l’engagement est bénéfique pour l’ensemble de la société, quelles que soient son intensité et sa nature.
Il faut peut-être rappeler au passage que s'engager ou se sentir engagé n'autorise pas cependant à traiter avec condescendance, suffisance voire dédain ceux qui seraient "moins" ou "moins bien" engagés que soi... Tendance que l’on peut retrouver parfois au sein du secteur associatif ou plus généralement des milieux dits de gauche.
L’engagement s’inscrit par ailleurs dans la durée. C’est tous les jours que l’on fait avancer ses idées. Tenter de convaincre ses proches, quinze jours avant une élection, de voter pour X ou pour Y, c’est bien, mais c’est finalement déjà trop tard.
Citoyens en quête de sens, perdus dans cette société consumériste comme jamais, militants déçus des partis de gauche, vous qui vous sentez abandonnés et ne savez plus où exprimer votre volonté d’engagement… Rassurez-vous les possibilités de changer le monde au jour le jour, au cas par cas, sont infinies :
Militez dans une association, il y en a forcément une qui correspond à vos aspirations !
Ne vous laisser pas aller trop facilement au syndrome Nimby (« Not in my backyard ! » = « pas chez moi ! ») et même combattez-le ! Pour les structures sanitaires et sociales (accueil de SDF, hébergement de familles en grande précarité, accueil et soins aux usagers de drogues…) se faire accepter de leur environnement relève depuis très longtemps de l’exploit. Mais aujourd’hui, il devient même difficile d’ouvrir des restaurants ou des crèches dans une ville comme Paris, tant les levées de boucliers des riverains sont importantes et virulentes !
Soyez un « éco-citoyen » : Passez aux ampoules basse tension et au papier recyclé, débranchez vos appareils au lieu de les laisser en veille, privilégiez le covoiturage lorsque c’est possible…
Devenez « consom’acteur » : oui l’acte de consommation est en lui-même un acte social, qui peut et même doit avoir une vocation militante !
Privilégiez l’agriculture biologique et les AMAP, achetez des produits issus du commerce équitable, préférez les entreprises de l’économie sociale (mutuelles et coopératives)
Devenez investisseur responsable grâce à l’épargne solidaire !
Et racontez tout ça grâce à Internet et à votre futur blog ! Car la technique des ronds dans l’eau, ça marche !
Et rappelez-vous que tant qu’il n’y a pas de plaisir, c’est que vous n’avez pas trouvé la forme d’engagement qui vous convient !
Nicolas FROISSARD
N’est-ce pas un peu réducteur ?
Pourquoi ne jamais associer l’engagement à la notion de plaisir ? Car il y a aussi et même surtout du plaisir dans l’engagement !
Pas d’angélisme ! L’engagement est rarement purement altruiste. Il correspond chez un individu à un besoin de reconnaissance ou de cohérence (et parfois de pouvoir notamment en politique)… Et procure donc du plaisir.
L’engagement peut se définir comme la volonté pour un citoyen de mettre un talent, des compétences, une notoriété, un art, du temps… au service d’une cause. J’aurais tendance à penser que l’engagement est bénéfique pour l’ensemble de la société, quelles que soient son intensité et sa nature.
Il faut peut-être rappeler au passage que s'engager ou se sentir engagé n'autorise pas cependant à traiter avec condescendance, suffisance voire dédain ceux qui seraient "moins" ou "moins bien" engagés que soi... Tendance que l’on peut retrouver parfois au sein du secteur associatif ou plus généralement des milieux dits de gauche.
L’engagement s’inscrit par ailleurs dans la durée. C’est tous les jours que l’on fait avancer ses idées. Tenter de convaincre ses proches, quinze jours avant une élection, de voter pour X ou pour Y, c’est bien, mais c’est finalement déjà trop tard.
Citoyens en quête de sens, perdus dans cette société consumériste comme jamais, militants déçus des partis de gauche, vous qui vous sentez abandonnés et ne savez plus où exprimer votre volonté d’engagement… Rassurez-vous les possibilités de changer le monde au jour le jour, au cas par cas, sont infinies :
Militez dans une association, il y en a forcément une qui correspond à vos aspirations !
Ne vous laisser pas aller trop facilement au syndrome Nimby (« Not in my backyard ! » = « pas chez moi ! ») et même combattez-le ! Pour les structures sanitaires et sociales (accueil de SDF, hébergement de familles en grande précarité, accueil et soins aux usagers de drogues…) se faire accepter de leur environnement relève depuis très longtemps de l’exploit. Mais aujourd’hui, il devient même difficile d’ouvrir des restaurants ou des crèches dans une ville comme Paris, tant les levées de boucliers des riverains sont importantes et virulentes !
Soyez un « éco-citoyen » : Passez aux ampoules basse tension et au papier recyclé, débranchez vos appareils au lieu de les laisser en veille, privilégiez le covoiturage lorsque c’est possible…
Devenez « consom’acteur » : oui l’acte de consommation est en lui-même un acte social, qui peut et même doit avoir une vocation militante !
Privilégiez l’agriculture biologique et les AMAP, achetez des produits issus du commerce équitable, préférez les entreprises de l’économie sociale (mutuelles et coopératives)
Devenez investisseur responsable grâce à l’épargne solidaire !
Et racontez tout ça grâce à Internet et à votre futur blog ! Car la technique des ronds dans l’eau, ça marche !
Et rappelez-vous que tant qu’il n’y a pas de plaisir, c’est que vous n’avez pas trouvé la forme d’engagement qui vous convient !
Nicolas FROISSARD
Libellés : durable, economie, militant, militantisme, société
2 Comments:
commented by Anonyme, 13 juin 2007 à 16:42
L'auteur maitrise son sujet c'est indéniable.
Il reste qu'il est nécessaire de pouvoir un jour militer dans un "mouvement de l'économie sociale" de la même façon qu'on adhère à un parti politique ou un syndicat.
Dites Providentielle : Chiche ?
Il reste qu'il est nécessaire de pouvoir un jour militer dans un "mouvement de l'économie sociale" de la même façon qu'on adhère à un parti politique ou un syndicat.
Dites Providentielle : Chiche ?
commented by 13 juin 2007 à 17:58
,
Effectivement, l'engagement sur de vraies convictions, est un acte de plaisir, il n'est nul merci a attendre.
c'est en cela que le politicien de métier m'indispose. Il s'efforce de faire croire, qu'il se sacrifie, qu'il est mû par un sacerdoce.
Nous analyserons ensemble la future Assemblée, et nous en tirerons les leçons.
Nous ne pouvons plus admettre entendre plus longtemps les affirmations du style:
"Mais monsieur le citoyen n'a que faire du cumul des mandats, ou d'une dose de proportionnelle. Ce qui l'interesse c'est l'emploi, le pouvoir d'achat...."
Formidable manipulation de la classe politico-Médiatique, qui se garde bien de dire, que c'est bien parcequ'il y a cumul des mandats, confiscation des leviers, et déformation de la démocratie représentative, que l'on ne peut réformer l'ETAT et relancer l'économie sur des bases saines.