Le concept de séparabilité
lundi 4 juin 2007
Beaucoup de bruits contradictoires autour de l'idée de contrat de travail unique à droits progressifs. Le gouvernement à ce sujet a donné jusqu'à la fin de l'année aux partenaires sociaux pour s'accorder, faute de quoi ...
Une question toutefois : Les négociations intégreront-elles le nouveau concept du MEDEF : La séparabilité.
Ce nouveau concept a été expliqué par Madame PARISOT le 25 janvier 2007, à l'occasion du lancement du Livre du MEDEF : Besoin d'air et semble être un des préambules à la négociation globale.
Extraits :
Pourquoi faut-il se retenir d’embaucher pour éviter le pire au cas où les choses tourneraient mal ? Pourquoi rendre le pire ingérable et le faire redouter parce qu’il serait ingérable ? Pourquoi faudrait-il absolument que l’un des deux soit en faute lorsqu’un salarié et un chef d’entreprise se séparent ?
Trente-deux ans après l’invention en France du divorce par consentement mutuel, quelle audace, je propose que nous commencions à définir dans le monde du travail une séparabilité à l’amiable et aux conditions honorables pour les deux parties.
On nous fait d’ailleurs bien des reproches à ce sujet. Je répondrai seulement que les mêmes reproches ont été adressés en leur temps au divorce à l’amiable. Ceux qui aujourd’hui nous accusent de penser que les salariés sont jetables, ce qui n’est jamais notre façon de voir, c’est une autre démagogie que de l’insinuer, ceux- là me rappellent les traditionalistes d’autrefois qui s’opposaient au divorce à l’amiable sous prétexte qu’il allait favoriser les caprices !
La séparabilité, j’en suis sûre, ce serait une révolution qui permettrait immédiatement nombre d’embauches. Mille embauches peut-être d’un côté pour un litige de l’autre. Car c’est clair, ce que nous cherchons à éviter en inventant la séparabilité à l’amiable, c’est une judiciarisation dont le coût en temps, en argent, en liberté, en confiance en l’autre est incalculable !
Sources
MEDEF
Le Blog "Besoin d'Air"
Une question toutefois : Les négociations intégreront-elles le nouveau concept du MEDEF : La séparabilité.
Ce nouveau concept a été expliqué par Madame PARISOT le 25 janvier 2007, à l'occasion du lancement du Livre du MEDEF : Besoin d'air et semble être un des préambules à la négociation globale.
Extraits :
Pourquoi faut-il se retenir d’embaucher pour éviter le pire au cas où les choses tourneraient mal ? Pourquoi rendre le pire ingérable et le faire redouter parce qu’il serait ingérable ? Pourquoi faudrait-il absolument que l’un des deux soit en faute lorsqu’un salarié et un chef d’entreprise se séparent ?
Trente-deux ans après l’invention en France du divorce par consentement mutuel, quelle audace, je propose que nous commencions à définir dans le monde du travail une séparabilité à l’amiable et aux conditions honorables pour les deux parties.
On nous fait d’ailleurs bien des reproches à ce sujet. Je répondrai seulement que les mêmes reproches ont été adressés en leur temps au divorce à l’amiable. Ceux qui aujourd’hui nous accusent de penser que les salariés sont jetables, ce qui n’est jamais notre façon de voir, c’est une autre démagogie que de l’insinuer, ceux- là me rappellent les traditionalistes d’autrefois qui s’opposaient au divorce à l’amiable sous prétexte qu’il allait favoriser les caprices !
La séparabilité, j’en suis sûre, ce serait une révolution qui permettrait immédiatement nombre d’embauches. Mille embauches peut-être d’un côté pour un litige de l’autre. Car c’est clair, ce que nous cherchons à éviter en inventant la séparabilité à l’amiable, c’est une judiciarisation dont le coût en temps, en argent, en liberté, en confiance en l’autre est incalculable !
Nous ne sommes pas certain que ce genre d'initiative soit de nature à réconcilier les salariés français avec l'entreprise. Et pourtant dans le contexte actuel de lutte économique, toutes les forces vives des entreprises ont besoin d'un minimum de sécurité pour pouvoir donner le meilleur d'eux même.
Nous préférons croire à une nouvelle culture d'entreprise dans laquelle salariés et employeurs négocient mais surtout discutent pour améliorer les conditions de travail et de productivité.
Nous préférons une mise en place d'un actionnariat salarié qui responsabilisé et permet de partager les fruits de la réussite.
Volsar
Nous préférons croire à une nouvelle culture d'entreprise dans laquelle salariés et employeurs négocient mais surtout discutent pour améliorer les conditions de travail et de productivité.
Nous préférons une mise en place d'un actionnariat salarié qui responsabilisé et permet de partager les fruits de la réussite.
Volsar
Sources
MEDEF
Le Blog "Besoin d'Air"
Libellés : économie, emploi, négociations, syndicats, travail
1 Comments:
commented by Anonyme, 5 juin 2007 à 11:09
Intéressante cette peur désormais clairement affichée de la judiciarisation des ruptures des contrats de travail.
Préambule à l'attaque prochaine des juridictions prud'hommales ?
Quelle est votre position vis-à-vis de ce risque toujours latent avec le MEDEF ?
Au plaisir de vous lire ?