Que de candidats !!!
lundi 4 juin 2007
Avant le premier tour des législatives, et devant l’extraordinaire inflation des candidatures, il est permis de poser quelques questions ;
La soupe est-elle à ce point roborative pour susciter autant de vocations ?
Le système de financement des partis, et son assiette (% des voix obtenues avec plus de 100 candidats), est-il sain ?
Quelle est la légitimité de certaines candidatures, pour faire nombre, et quelles attaches avec la circonscription ?
Pourquoi autant de fonctionnaires et notamment ceux de l’Education Nationale. Un statut de l’élu est-il urgent ?
Nous ne répondrons pas ici, mais nous y reviendrons, dans le calme. Une question mérite à notre sens d’être posée, lors des prochaines réunions publiques.
« Monsieur le candidat, Madame la candidate, connaissez vous l’Economie Sociale ? »
Voilà en effet un secteur qui fournit environ 10% du PIB, qui pallie aux carences publiques (merci les RESTO du CŒUR), qui fait montre d’une formidable capacité d’adaptation, prouve que le moteur de la performance n’est pas exclusivement le profit, et reste méconnu de ceux qui prétendent représenter le plus grand nombre.
Ignoré lors de la présidentielle, ce secteur emploie plus de 2 millions de salariés, qui sont à notre sens l’archétype du salarié de demain ;
Un salarié qui est à la fois militant et actionnaire de la structure qui l’emploie. Un salarié qui respecte le capital investit, car le capital investit respecte en retour la décence de son éventuelle rémunération.
La forme alternative de l’entreprise doit être privilégiée, expérimentée, et puissamment aidée par les collectivités locales et territoriales.
Il convient avant tout de bien revisiter les contours d’une notion qui perd son identité, du fait de certains acteurs qui jouent au « meccano industriel » et brouillent l’image.
A l’inverse, des opérateurs « capitalistiques » ont compris qu’en intégrant une vraie dimension éthique et responsable dans leur offre, la performance ne s’en trouve pas altérée.
Nous pensons que c’est dans le vivier des jeunes « managers » de l’économie sociale et solidaire, pétris de valeurs affinitaires, que nous devons puiser pour proposer demain une autre manière de s’engager en démocratie.
Richard HASSELMANN
La soupe est-elle à ce point roborative pour susciter autant de vocations ?
Le système de financement des partis, et son assiette (% des voix obtenues avec plus de 100 candidats), est-il sain ?
Quelle est la légitimité de certaines candidatures, pour faire nombre, et quelles attaches avec la circonscription ?
Pourquoi autant de fonctionnaires et notamment ceux de l’Education Nationale. Un statut de l’élu est-il urgent ?
Nous ne répondrons pas ici, mais nous y reviendrons, dans le calme. Une question mérite à notre sens d’être posée, lors des prochaines réunions publiques.
« Monsieur le candidat, Madame la candidate, connaissez vous l’Economie Sociale ? »
Voilà en effet un secteur qui fournit environ 10% du PIB, qui pallie aux carences publiques (merci les RESTO du CŒUR), qui fait montre d’une formidable capacité d’adaptation, prouve que le moteur de la performance n’est pas exclusivement le profit, et reste méconnu de ceux qui prétendent représenter le plus grand nombre.
Ignoré lors de la présidentielle, ce secteur emploie plus de 2 millions de salariés, qui sont à notre sens l’archétype du salarié de demain ;
Un salarié qui est à la fois militant et actionnaire de la structure qui l’emploie. Un salarié qui respecte le capital investit, car le capital investit respecte en retour la décence de son éventuelle rémunération.
La forme alternative de l’entreprise doit être privilégiée, expérimentée, et puissamment aidée par les collectivités locales et territoriales.
Il convient avant tout de bien revisiter les contours d’une notion qui perd son identité, du fait de certains acteurs qui jouent au « meccano industriel » et brouillent l’image.
A l’inverse, des opérateurs « capitalistiques » ont compris qu’en intégrant une vraie dimension éthique et responsable dans leur offre, la performance ne s’en trouve pas altérée.
Nous pensons que c’est dans le vivier des jeunes « managers » de l’économie sociale et solidaire, pétris de valeurs affinitaires, que nous devons puiser pour proposer demain une autre manière de s’engager en démocratie.
Richard HASSELMANN
Libellés : elections, législatives, politique, statut de l'élu
4 Comments:
commented by Anonyme, 5 juin 2007 à 11:19
@michelp92,
Vous êtes au coeur de la reflexion.
Ce pays souffre de sa communication, et les choses ne semblent pas en voie de s'arranger!
Il faut effectivement s'attacher a éduquer le plus grand nombre, pour apprendre a hierarchiser les actions et l'information.
Quand nous avons créé le mecenat, à la fin des années 70, nous avions conçu cette belle définition
"Il importe que ceux qui doivent savoir le sache!"
Cette discrétion est désormais suicidaire. Nous allons donc nous attacher a expliquer le social et le solidaire, et a le montrer.
Vous êtes au coeur de la reflexion.
Ce pays souffre de sa communication, et les choses ne semblent pas en voie de s'arranger!
Il faut effectivement s'attacher a éduquer le plus grand nombre, pour apprendre a hierarchiser les actions et l'information.
Quand nous avons créé le mecenat, à la fin des années 70, nous avions conçu cette belle définition
"Il importe que ceux qui doivent savoir le sache!"
Cette discrétion est désormais suicidaire. Nous allons donc nous attacher a expliquer le social et le solidaire, et a le montrer.
commented by 5 juin 2007 à 22:49
,
Le thème de la forme alternative de l’entreprise fait l’actualité.
Vous avez sans doute lu l’ouvrage de Virginie ROBERT (Edition autrement) « l’irrésistible montée de l’Economie Sociale »
Mais lisez aussi tous les ouvrages et les colloques sur la gouvernance dans cette économie sociale.
M . HASSELMANN , vous êtes un manager et un spécialiste reconnu du monde Mutualiste. Vous savez mieux que personne qu’au sein de l’Economie Sociale, il y a beaucoup à dire
Un homme, une voix… c’est beau…sur le papier…mais dans les faits ?
J’en profite pour vous demander si vous n’auriez pas intérêt à vous rapprocher, voire à unir vos visions…. Elles me paraissent identiques
Vous avez sans doute lu l’ouvrage de Virginie ROBERT (Edition autrement) « l’irrésistible montée de l’Economie Sociale »
Mais lisez aussi tous les ouvrages et les colloques sur la gouvernance dans cette économie sociale.
M . HASSELMANN , vous êtes un manager et un spécialiste reconnu du monde Mutualiste. Vous savez mieux que personne qu’au sein de l’Economie Sociale, il y a beaucoup à dire
Un homme, une voix… c’est beau…sur le papier…mais dans les faits ?
J’en profite pour vous demander si vous n’auriez pas intérêt à vous rapprocher, voire à unir vos visions…. Elles me paraissent identiques
commented by 7 juin 2007 à 18:08
,
@seach,
Excusez moi mais dans les contraintes de l'avant 1er tour je n'ai pas répondu a votre billet.
Manager reconnu , vous êtes trop bon (ne), disons simplement que je crois savoir de quoi je parle;
Votre question trouve en partie réponse dans mon billet de ce jour.
Quant a savoir avec qui vous souhaitez nous voir oeuvrer, vous avez oublié le nom de la cible potentielle.
Merci de m'éclairer.
Excusez moi mais dans les contraintes de l'avant 1er tour je n'ai pas répondu a votre billet.
Manager reconnu , vous êtes trop bon (ne), disons simplement que je crois savoir de quoi je parle;
Votre question trouve en partie réponse dans mon billet de ce jour.
Quant a savoir avec qui vous souhaitez nous voir oeuvrer, vous avez oublié le nom de la cible potentielle.
Merci de m'éclairer.
commented by 11 juin 2007 à 13:37
,
La question n'est-elle pas aussi : comment valoriser l'engagement, sans ce que cela soit nécessairement financier ?
Combien d'actions solidaires sont reprises dans les journaux ?
Alors qu'inaugurer un pont continue de faire bénéficier de la Une.
C'est la mentalité d'un pays qu'il faut incliner vers le social et l'utile.
A vous lire