Politiques, entreprises et lucidité
dimanche 1 avril 2007

Journée d’un formidable intérêt de notre point de vue, car à quelques exceptions, elle permet de mesurer la lucidité, la conviction, et la grande mesure des jeunes entrepreneurs venus des quatre coins de France.
Hervé MORIN , représentant François BAYROU, qui ouvrait les débats, a fait montre d’une aisance et d’une connaissance pratique des questions. Répondant à Providentielle 2007, il a indiqué, que l’une des premières mesures porterait sur la fin du cumul des mandats des députés et sur le non reconduction successive de plus de 2 mandats identiques.
Nous avons relevé, une approche forte, traduite en substance comme suit : ainsi, conscient que le mandat ne peut être une fin en soi, l’élu ne s’y accrochera pas, et n’étant pas destiner à DURER il sera plus enclin à FAIRE.
Nous sommes là au cœur de l’analyse de Providentielle 2007, qui indique qu’avant toute promesse, économique, sociale, fiscale ou environnementale, il faut un acte fort, pour restaurer la confiance de l’électeur.
La suite a porté sur notre second crédo, la réforme de l’ETAT, avec encore une belle illustration de la redondance des administrations et partant des emplois publics. Paradoxe, sur la durée du travail, comme Nicolas SARKOZY après lui, Hervé MORIN a confirmé que la durée légale à 35 heures ne posait aucun problème, si dans le même temps, on redonnait la main aux partenaires sociaux, pour fixer branche par branche, des quotas d’heures supplémentaires non chargées et défiscalisées.
Sur ce thème, la grande surprise est venu de Michel SAPIN , qui représentait Ségolène ROYAL, et qui lance a la salle, les 35heures c’est du passé, passons a autre chose .Venant d’un proche de Martine AUBRY cela est de nature à poser question !
De manière générale, l’assistance composée d’environ 400 jeunes chefs d’entreprise, a été frappée par le message rodé de Nicolas SARKOZY et par une formidable mise en scène, avec une arrivée annoncée au dernier moment, signe évident de l’intérêt porté a l’entreprise.
Hervé MORIN, sans note a également marqué des points, en s’attardant de manière pratique sur le « Small Business Act » à la française. Les PME/PMI de notre pays ont besoin d’air, et de visibilité. Il faut installer un environnement juridique, fiscal et social simple et stable. Cela passe par une simplification des circuits administratifs, ce qui commande l’élagage des interventions administratives.
Pour notre part nous avons pu constaté combien les jeunes chefs d’entreprises étaient sensibles, a l’écologie des collaborateurs et curieux de connaître les formes alternatives de l’entreprise. Autant de points qui forment le socle de notre vision, seule de nature a mettre en place une économie plurielle, ou l’homme valeur absolue, est associé , respecté et concerné.
Richard HASSELMANN
Libellés : 2007, elus, entreprises, politique, présidentielle
Et si nous parlions « planification »
mardi 20 mars 2007

L’une des premières et très ardente obligation consiste en une réforme de l’Etat, pour le redéployer sur des missions régaliennes légitimes et donc incontestables.
Cela va ouvrir la voie à des économies d’échelles, mais surtout permettre au citoyen une meilleure lisibilité de l’action publique.
Il faut donc fixer cet objectif collectif à atteindre, par le biais d’un vrai « projet d’entreprise », celui de l’entreprise France.
Chacun connaît la mécanique et le dispositif d’un projet d’entreprise. Un constat, un ou des objectifs, une chronologie de mise en œuvre, et les moyens humains, matériels et financiers a mobilisé.
Dans ce schéma l’état est chef de projet, pour le compte du donneur d’ordre le citoyen. Ce chef de projet gagnerait à se doter d’un bras exécutif puissant : Un grand Ministère du PLAN.
Ce plan qui fixera des axes stratégiques, pour des filières industrielles, agricoles ou sociétales, dans des segments que nous aurons pointés comme porteurs d’avenir, car nous y disposons d’atouts.
C’est le cas de l’agraire, mais également du spatial, du nucléaire, des NTIC (Nouvelles technologies d’information et de communication), de la pharmacologie ou simplement de la R&D fondamentale ou appliquée.
Sur ces bases, nous constituons, animés par le Plan des pools d’intervenants (industriels, facultés, Associations) et chaque chantier se voit désigner un chef de file, qui devrait être un industriel.
Compte tenu de l’émergence du Net et des BLOGS et de cette frénésie participative, ce ministère du PLAN, gagnerait à appliquer la technique du knowledge-management , en ouvrant une boîte a idée nationale.
Ce réceptacle, géré par un tiers de confiance, garantirait la paternité des idées, permettrait de les enrichir, de les chiffrer et de les tester, en agrégeant différentes expertises.
Richard HASSELMANN
Remerciements
WIKIPEDIA
Libellés : avenir, économie, élections, entreprises, état